À propos de la psychanalyse

UNE ANALYSE... POUR QUI? POUR QUOI?

Dans notre vie il peut nous arriver de répérer des situations, des difficultés, ou des comportements qui, de façon répétitive, nous mettent mal à l'aise, nous inhibent ou nous freinent dans nos projets, nous font souffrir, nous ainsi que notre entourage...

Le but d'une psychanalyse est de partir de l'histoire personnelle d'un individu pour essayer de comprendre comment elle influe sur sa vie actuelle, familiale, amoureuse, professionnelle, ceci pour le délivrer progressivement de ses symptômes, angoisses ou souffrances psychiques. Pour cela la parole est centrale, le thérapeute est là pour écouter et orienter votre discours qui se doit d'être le plus libre et sans censure possible.

 

LE PREMIER ENTRETIEN

C’est une étape parfois non évidente à franchir mais qui vous permet de formuler votre demande, de reconnaître la présence d'une situation difficile (séparation, succession de ruptures, deuil, échec scolaire ou professionnel) ou d'émotions douloureuses (anxiété, dépression, solitude, manque d'estime de soi, comportements obsessifs, troubles alimentaires...) sur lesquels vous souhaitez travailler avec le thérapeute.

 

QUELS OBJECTIFS?

Le but peut être simplement de débloquer rapidement une situation sur une courte période (quelques semaines), soit d'engager un travail sur soi et une démarche d'introspection plus appronfondis, ce qui se réalise sur une plus longue durée (quelques mois à plusieurs années).

 

QUELS RÉSULTATS ATTENDRE?

Une psychothérapie réussie permet tout d'abord d'accéder à une meilleure qualité de vie et à propulser l'épanouissement personnel.
A travers une connaissance plus fine et approndie de soi-même, de ses émoitions, elle permet de faire ses choix plus librement, sans le poids du passé, et de refondre ses capacités à communiquer et à aimer, de developper sa liberté psychique et l'estime de soi.

 

POURQUOI CONSULTER?

Les maux psychiques sont aussi ravageurs que les douleurs physiques. Ils entravent l’existence du sujet, rendent difficiles les relations avec les autres, entrainent des problèmes tant dans le domaine affectif que sur le plan professionnel. Alors que personne n’hésite à se rendre chez son médecin à l’apparition d’un symptôme physique, le trouble psychologique est souvent négligé et n’entraîne une démarche auprès d’un spécialiste que lorsqu’il devient trop envahissant.

 

QUELS SYMPTÔMES, QUELS PROBLÈMES?

Il est pourtant souhaite de consulter un spécialiste lorsque se présentent dès difficultés, des problèmes dans sa vie familiales, amoureuse, dans son travail. Les symptômes peuvent être nombreux et variés :

 

Anxiété 

• Dépression 

• Phobies 

• Deuil 

• Séparation 

• Difficultés dans le couple 

• Burn out

• Difficultés à l’adolescence 

• Difficultés au travail 

• Mal être existentiel 

• Troubles de sommeil

• Troubles alimentaires

 

DÉROULEMENT D’UNE SÉANCE 

Toute psychanalyse débute par des « entretiens préliminaires » pour cerner la problématique du patient et tester son désir d’entreprendre une analyse. Mais, chez les lacaniens, ils durent généralement plusieurs semaines. Le patient n’est invité à s’allonger sur le divan que lorsqu’il n’a plus besoin d’un soutien visuel pour parler. Et, surtout, quand il considère l’analyste comme « sujet supposé savoir » la cause de la souffrance de l’analysant. En effet, cette situation signe la mise en place du transfert : en s’imaginant que l’analyste sait de quoi il souffre, le patient transfère sur lui ses affects, qu’il réservait autrefois à ses parents. Ce mécanisme est nécessaire pour lui permettre de régler ses comptes avec les figures parentales qui ont influencé son destin. A l’inverse des autres psychanalystes, pour lesquels un cadre immuable est important, les lacaniens privilégient l’effet de surprise. Il peut être ou non de bonne humeur, parler ou se taire, et même lire le journal pour provoquer une réaction chez son patient. D’une durée variable, la séance se termine lorsque le patient a énoncé un mot, une idée qui éclaire sa problématique. Cette interruption inattendue lui permet de comprendre qu’il vient de faire surgir un élément important.

 

LA PSYCHANALYSE N'EST PAS LA PSYCHOTHÉRAPIE

"La psychanalyse, Freud l'a appelée psychanalyse. Il ne l'a pas appelée psychothérapie. La psychanalyse obtient des effets de "guérison", de mieux être, en prenant un gros détour car n'oublions pas que la découverte de la psychanalyse, c'est ce qu'on appelle l'inconscient. La psychanalyse s'avance vers la découverte de son inconscient par la parole, avec l'aide de l'interprétation. Parce que le langage a cette propriété que toutes les phrases que l'on peut dire sont équivoques. Donc il y a ce que l'analysant pense dire avec sa phrase mais il y a toujours une autre portée de sens."    

Colette Soler, psychanalyste